Le Printlab

Le Printlab est un laboratoire d’impression numérique initié par les professeurs de l’atelier d’Images plurielles imprimées en 2015. Il est aujourd’hui au cœur de toutes les pratiques d’expérimentation autour de l’édition au 75 et au-delà.

La Collec’

La Collec’ est un lieu d’archivage et un centre de documentation créé initialement par Emmanuel de Meulemeester autour du livre d’artiste. La Collec’ regroupe actuellement quatre fonds qui s’articulent et interrogent l’image imprimée.

75 en touxtes genres

La lutte contre toute forme de discriminations (sexisme, LGBTQIA+, phobie, racisme, classisme, xénophobie, etc.) constitue une priorité, un combat à mener sans relâche à travers les générations et les milieux. Beaucoup d’entités et associations en font leur mission et œuvre chacune d’une manière complémentaire à déconstruire ces violences systémiques qui perdurent, tout comme les comportements individuels problématiques.

Abécédaire, site des 50 ans

Site pour les 50 ans recueille les témoignages et réflexions de ceux et celles qui sont passé·es par l’ESA LE 75. Nous leur avons suggéré un abécédaire de thèmes, dans l’idée de faire entendre un discours sur la finalité de l’enseignement de l’art, non pas un discours historique ou théorique mais bien une mosaïque de voix/voies hétérogènes, autonomes qui néanmoins peuvent se croiser. Cet abécédaire est une archive de l’école et de son activité pédagogique et artistique.

PerformID

Performing Identities, performance art facing contemporary societal challenges (Performid) est un programme nomade d’expérimentation en art performance, organisé sur les deux années académiques 2022/2023 et 2023/2024. Le programme implique une vingtaine d’étudiant·es de 4 Écoles d’Arts et universités partenaires: l’ENSAV-La Cambre et l’ESA LE 75 (Bruxelles), l’University of the Arts Poznan (Poznan, Pologne) et le Burren Collece of Art (Burren, Irlande), ainsi que les festivals Verão Azul à Lagos, New Performance Turku à Turku et (Pas si) Fragile! à Bruxelles.

Feuilleter à haute voix

LE 75 répond à une Carte Blanche proposée par le Centre Wallonie-Bruxelles Paris en projetant en ligne « Feuilleter à haute voix », une série de 3 films présentant des publications emblématiques collectionnées ou produites au 75.

Mission Cantal

Projet sous forme de stage qui a pour but la formation à la commande de photos documentaires. La mission Cantal (dans le parc régional des volcans d’Auvergne) réunit plusieurs apprentissages, telles que l’attention à la demande du commanditaire, la proactivité dans les contacts, la rapidité d’exécution… Ce sera donc un exemple concret de notre pédagogie.

Publications Jurys

Depuis 2019, un comité éditorial constitué d’étudiant·es en 3e année de Graphisme s’organise autour du projet de publication des projets des diplomé·es de la promotion précédente. L’atelier s’articule sous la houlette d’un personnage central que les étudiant·es sont invité·es à jouer : la figure de l’éditeur·ice, personnage à l’initiative de projets éditoriaux dont il a la responsabilité. Cette notion de responsabilité s’étend des contenus qu’il publie aux moyens qu’il met en œuvre pour les fabriquer et les faire circuler.

Le Groupe de recherche Crickx

Autodidacte, Chrystel Crickx découpait à la main et vendait à la pièce des lettres dans son magasin Publi Fluor à Schaerbeek. Découpées dans du vinyle adhésif entre 1975 et 2000 pour des usages signalétiques et publicitaires locaux, ces lettres ont depuis été numérisées et rendues plus largement accessibles aux utilisateur·ices en dehors des frontières belges et dans d’autres contextes.

La Typothèque du 75

La typothèque du 75 est un projet initié par Flore Van Ryn en 2018 et développé par le Collectif Luuse. Dans cette bibliothèque numérique ‘open source’ (téléchargement gratuit) sont présentés les caractères créés par les étudiant·es de l’orientation graphisme (cours de typographie) de 2e année ou dans le cadre de projet de fin d’études. Chaque année un workshop intensif d’initiation à la création de caractères est donné aux étudiant·es de 2e année ce qui permet d’alimenter annuellement la typothèque. Celle-ci devient un outil autant pour les projets d’étudiant·es de l’orientation que pour toustes ceux et celles qui sont intéressé·es par la typographie. 

Avant les années 2000, les vitrines de Schaerbeek (Bruxelles) portaient les lettrages vernaculaires des différentes cultures qui y cohabitent, peintes ou découpées et collées à chaque magasin par des lettreur·ses varié·es. Parmi elles, certaines formes inédites et visiblement pas découpées par une machine revenaient avec constance, et cela même un peu partout dans Bruxelles et en Belgique. En circulant Avenue Rogier, on repérait très vite Publi Fluor, un magasin où Chrystel Crickx les découpait à la main. Impossible de le rater, tant il constituait l’épicentre de cette calme onde typographique qui a radicalement produit des vitrines pendant une quarantaine d’années.

Lorsque Chrystel Crickx cesse ses activités en 2001, le graphiste et typographe Pierre Huyghebaert achète tout son stock de lettres autocollantes afin d’en éviter la destruction. Vingt ans plus tard et grâce à une bourse de recherche, le Groupe de recherche Crickx se constitue autour de cette archive que l’atelier Speculoos (Sophie Boiron et Pierre Huyghebaert) conserve aujourd’hui. En parallèle, un laboratoire de recherche et création est aussi lancé à l’École Supérieure des Arts de l’image LE 75 par une équipe transdisciplinaire d’enseignants et d’étudiant·es. Formidable objet d’étude, cette archive suscite la curiosité de toute ces personnes pour les problématiques éminemment contemporaines qu’elle soulève : économie de moyens (production low-tech et moyen alternatifs de diffusion), pratiques locales (artisanat, autodidaxie et amateurisme-professionnel vernaculaire), proximité et distance avec la machine, propriété et paternité.

Dans Publi Fluor. Affaires de lettres à Bruxelles, (Surface utiles) le Groupe de recherche Crickx documente cette archive et les différentes appropriations qui en ont été faites, avec l’objectif d’en rendre public les enjeux culturels et politiques. La recherche autour de l’archive Publi Fluor s’est organisée autour de trois chantiers :

  • l’histoire de l’activité de Chrystel Crickx, sa boutique-atelier et son économie ;

  • le dessin des lettres vinyles et leur esthétique. Le passage du tangible aux fontes numériques et les licences de ces fontes. Les utilisations contemporaines de la Crickx. Les filiations entre toutes les versions de ces lettres ;

  • les traces dans la ville, la transmission, les variations.

384 pages, FR/NL/EN, 16,8 × 23 cm, hexachromy, softcover, swiss binding, ISBN 978-2-931110-10-2